Terminé
Sarusuberi: Miss HOKUSAI

▶️ Film
📺 1 x 1h30
⭐ 6.9 / 10
📆 Printemps 2015
🎥 Production I.G
L'époque : 1814. L'endroit : Edo, maintenant connu sous le nom de Tokyo. Une des villes les plus peuplées du monde, grouillant de paysans, samouraïs, citadins, marchands, nobles, artistes, courtisans et peut-être même des choses surnaturelles. Artiste accompli de son temps et aujourd'hui âgé d'une cinquantaine d'années, Tetsuzo peut se vanter d'avoir des clients de tout le Japon et travaille sans relâche dans le chaos chargé de déchets de sonatelier. Il passe ses journées à créer des œuvres d'art stupéfiantes, d'un Bodhidharma géant représenté sur une feuille de papier de 180 mètres carrés, à une paire de moineaux peints sur un minuscule grain de riz. Court de caractère, totalement sarcastique, sans passion pour le saké ou l'argent, il ferait payer une fortune pour n'importe quel travail qui ne l'intéresse pas vraiment. Troisième des quatre filles de Tetsuzo et née de son second mariage, O-Ei, 23 ans, a hérité du talent et de l'entêtement de son père, et très souvent elle peignait à sa place, bien que non crédité. Son art est si puissant qu'il entraîne parfois des ennuis. "Nous sommes père et fille ; avec deux pinceaux et quatre baguettes, je suppose que nous pouvons toujours y arriver, d'une manière ou d'une autre." Des décennies plus tard, l'Europe allait découvrir l'immense talent de Tetsuzo. Il devait se faire connaître par l'un de ses nombreux noms : Katsushika Hokusai. Il hypnotiserait Renoir et van Gogh, Monet et Klimt. Cependant, très peu de gens aujourd'hui connaissent même la femme qui l'a aidé toute sa vie, et qui a grandement contribué à son art tout en restant non crédité. C'est l'histoire inédite d'O-Ei, la fille de Maître Hokusai : un portrait vivant d'une femme libre d'esprit, éclipsée par son père plus grand que nature, qui se déploie au fil des saisons.